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TANGERINE SPARKLE (2015) :

Liberté ! Espace ! Connivence ! Tels sont les slogans que semble marteler Olivier Louvel tout au long de ce cinquième album où les mélopées graciles alternent avec les traits virtuoses, où le blues voisine avec le jungle, où le naturel côtoie le sophistiqué. Souple et complice, son trio tout neuf, épaulé par deux musiciens d’exception sur certains morceaux, s’empare avec gourmandise de cette enfilade de titres colorés pour donner à l’ensemble une unité rare. (Phil Glebb)

ANIMAL POP (2012) :

Savoir avant tout que l’animal pop est polymorphe et adaptable, éclectique et contrasté, à l’aise dans le plein comme dans le délié.

Tenu en laisse, il se love, se prélasse dans l’enclos feutré de la rêverie, au soleil paisible de balades éthérées, mais peut sans crier gare briser ses liens et, en félin soudain assoiffé de vent et de galops, se dégourdir les jambes sur des rythmiques fourmillantes. Puis, repu, s’apaiser, retrouver son souffle et ses esprits sur un trot mesuré.

Tel est l’animal pop, nourri à deux veines réconciliées : celle, économe, des étendues nordiques, ventées d’harmonies dépouillées, et l’autre, viscérale, organique et profuse, en prise avec les racines du rock et du blues. Entre ces deux terrains de chasse, l’improvisation jette ses ponts. (Philippe Mothe)

 

SNOO (2007) :

Olivier Louvel propose un album envoûtant à des années lumière de la production actuelle : la musique est magnifique, les compositions totalement originales sont interprétées par de grands orfèvres : Wissels divin au piano, Huchard inégalable dans la finesse de son jeu, Wallemme incroyablement présent, Paris inventif et efficace, Adam surprenante, Linx toujours aussi génial. Olivier Louvel a trouvé en Bendik un alter ego de premier choix, dont le son, énorme, doit autant à Garbarek qu’à John Coltrane. Le leader prouve que l’on peut être un guitariste virtuose, au phrasé unique, un coloriste aussi à l’aise sur le saz ou le bouzouki que sur la guitare frettless, sans tomber dans le piège du guitar-hero jetable. Cet album est une merveille, un ovni, la réussite totale d’un musicien qui n’a pas fini de faire parler de lui. (Frédéric Menu)

 

EN ATTENDANT JULIA (2003) :

Olivier Louvel : griot jazz. Dès le premier titre, on se trouve embarqué dans une peregrination indolente, qu’on imaginerait volontiers suivre les méandres du fleuve Niger, quelque part entre Ségou et Mopti, tant l’instrumentation des compositions d’Olivier Louvel semble empruntée aux musiques sahéliennes traditionnelles.

Fausse piste ! Avec le deuxième, sa guitare  acoustique  prend  des  accents  flamenco. Ailleurs,  avec  Mal de lune, on plonge  dans  une  Arabie de rêve, de choeurs  et  de  flutes  légères. Explorateur de  sons  au  long  cours,  louvel  pousse  le  jazz  à  ses frontières   les  plus extrêmes,  dessinant  des  paysages  métis,  de la  Namibie  à l’Indonésie, en passant par le  Tibet  (Le lac orange au chien  qui fume). La démarche  n’étonnera pas de  la part d’un musicien  qui a toujours cultivé des  affinités éclectiques  (Safy Boutella, Geoffrey Oryema et David Linx , notamment) et participé à la fondation de l’Orchestre national de Barbès combo bigarré qui a mis la chanson kabyle et le chaâbi à l’heure du groove.

Avec En attendant Julia (Next Music), album singulier et dépaysant, ce jeune homme mériterais vraiment de gagner plein d’amis. (Pascal Dupont. l’Express)

 

INLANDSIS (1991)

La guitare atmosphérique d’Olivier Louvel. Ce dernier, grand amoureux des musiques du monde, a aussi apporté avec lui toutes sortes de mandolines, balaïkas et autres saz qui colorent les partitions de fort belle manière, transgressant les styles avec un total dédain de la convenance normative